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Père Noël MortRick et Ryan

Premières diffusions (ABC) : 3 décembre 2012 et 7 janvier 2013. 8, 5 et 8,6M de téléspectateurs.

Comment se replonger dans la période des fêtes alors que notre printemps maussade nous rappelle furieusement la météo hivernale? En regardant un épisode de Castle spécial Noël au mois de mai, pardi ! Blague à part, l’épisode 9 permet de passer un joyeux Noël avec l’équipe de Castle.

L’écrivain est un fan inconditionnel de Noël : son salon devient ainsi une véritable vitrine féérique, les repas sont joyeusement célébrés en famille, Castle retombe totalement en enfance et les cadeaux sont nombreux, mais les femmes de sa vie vont cette année lui compliquer la tâche. Sa mère et sa fille veulent sortir pour le réveillon, et Beckett n’est elle pas du tout friande de la fête. L’évènement lui rappelle trop la mort de sa mère, intervenue le 9 janvier peu après les vacances. Célibataire et sans enfant, Kate préfère travailler ce jour-là pour permettre à des familles de se retrouver autour d’une belle fête. Un véritable dilemme pour le couple, car Castle ne saisit pas tout de cette aversion pour Noël avant d’apprendre la vérité. Une nouvelle fois, les auteurs se penchent habillement sur la compatibilité du couple et s’en sortent bien, la belle prête à avancer finissant pas rejoindre son homme autour d’un dîner familial.

L’enquête de la semaine se penche sur la mort… du Père Noël, rien que ça. Ou du moins, l’un des nombreux Père Noël qui régissent à New York pendant les fêtes. Castle nous offre donc quelques blagues en partant du postulat que c’est le véritable Santa qui est mort, tombé du ciel : « Quoi, on l’a tué? Mais ça ne s’arrêtera donc jamais?! ». On parle ensuite d’un Père Noël tombé du traineau, et Ryan de s’y mettre « Tuer le père Noël, mais dans quel monde on vit?« . L’école de Père Noël et la bagarre du suspect avec Esposito étaient elles aussi amusantes à découvrir, tout comme les affres de Gates à la venue de sa belle-mère pendant les festivités. Esposito ne veut pas passer seul les fêtes. Désormais marié, Ryan n’est plus libre pour un réveillon entre potes, et Lanie ne veut pas passer la soirée déprimée avec lui, mais lui avoue que sortir ensemble après les fêtes ne serait pas de refus. Se dirige-t-on vers un retour du couple? Bien rigolé devant le cadeau sexy de Ryan pour sa femme, une tenue sexy interceptée par Esposito, grillée par la capitaine. « Oh… Oh… Ohhh! » On apprend que Ryan se sent prêt à accueillir un enfant. Il est bon d’offrir également des intrigues secondaires aux sidekicks. L’enquête se termine dans les bons sentiments, une famille fauchée parvenant à retrouver une horloge, dans la famille depuis des générations. En revanche, j’étais persuadé qu’Esposito prendrait la place de Kate pour le réveillon. Content de m’être trompé. La scène sous le gui était également attendrissante : le couple Castle/Beckett veut s’embrasser mais il ne faut pas révéler leur relation au poste. Leur secret le restera-t-il encore longtemps?

Cadeau de Noël sexy Gates

Dans Significant Others, Meredith, l’ex-femme de Rick, est de retour pour prendre soin de sa fille Alexis victime d’une mononucléose. L’occasion d’accueillir de nouveau Darby Stanchfield, que l’on retrouve maintenant chaque semaine dans l’autre série d’ABC, l’excellente Scandal avec Kerry Washington. Castle a la mauvaise idée de l’accueillir dans son appartement alors que Beckett y a elle aussi pris ses quartiers, en raison de la fumigation de son appartement. Bien sûr, la cohabitation entre les deux femmes est d’abord difficile, les deux n’hésitant pas à se chamailler sur des petits détails. Content de retrouver Meredith, énergique et casse-pied, qui a toujours su mettre son grain de sel dans la relation de nos héros. Acculé, l’écrivain ne sait pas ce qu’il doit faire quand Kate lui demande de virer Meredith. Chacun des personnages secondaires y va de son petit commentaire sur la situation, et tout le monde est d’accord : Castle a merdé ! Il craint aussi qu’elles se racontent des choses sur lui, si secret, alors qu’il peur écrire des romans sur chacune de ces femmes qui ont compté pour lui. Une nouvelle fois, les scénaristes mettent en scène une nouvelle intrigue pleine d’humour autour du couple Caskett. Et cela n’est pas seulement comique, la situation permet également de faire avancer la relation du couple. La mission de la rouquine était simple : voir de ses propres yeux que ce couple, c’était du sérieux! Les doutes de Kate persistent malgré tout quand Meredith lui rappelle les raisons de leur rupture il y a 15 ans, soit le côté secret de Rick qui les a fait prendre deux chemins différents…

L’enquête de la semaine est bien sûr liée à cette intrigue puisqu’on suit la résolution de l’assassinat d’une avocate spécialisée dans les divorces. Loin d’être passionnante, je ne me rappelle seulement avoir bien apprécié les prestations des acteurs campant le couple en pleine destruction des objets d’art, bientôt stoppés par Beckett.

Note : la Belgique fait une pause dans la diffusion française de la saison 5. La suite des reviews au retour de Castle sur RTL-TVI.

Meredith Beckett

Castle Café Beckett Cameraman

Première diffusion (ABC) : 12 et 19 novembre 2012. 10,07/10,48M téléspectateurs

Moi qui pensais que la série s’essoufflerait une fois les bases du couple Caskett posée dans les premiers épisodes de la saison, il n’en est rien. Castle a su renouveler son potentiel comique haut la main. Pour faire face à la monotonie des enquêtes routinières, l’hilarant septième épisode prend la forme d’un documentaire. Ainsi, l’instruction de la semaine est filmée par la caméra embarquée d’un réalisateur qui travaillait auprès de la victime hebdomadaire, star du rock, pour une émission. L’exercice est parfaitement maîtrisé.

Chacun des personnages réagit différemment face à la caméra. Castle fait le coq et ne peux s’empêcher de la ramener, faire faire celui qui s’y connaît avec des commentaires style voix off. Beckett est assez gênée d’être sous le feu des projecteurs, ne veut pas qu’on envahisse son espace, et ses regards caméras en disent long. Plus l’épisode avance, plus elle reprend confiance, comme le montre l’interrogatoire, point d’orgue de ce changement de personnalité. Esposito est mis en lumière et se la pête, façon Starsky et Hutch. Lani met ses atours en avant et flirte avec la caméra tandis que seul Ryan, timide, semble ne pas vouloir profiter de l’exposition médiatique et tente de faire son boulot comme à l’accoutumée. Gates quant à elle joue la comédie d’une douce et maternelle petite capitaine, même si elle ne veut pas des caméras dans son poste. Mais cela pourrait véhiculer une bonne image de la police. Bon moment lorsqu’elle explique au réalisateur que toutes les personnes du poste se montreront accueillantes et que tout le monde tire la gueule, ou quand elle lèche les bottes du réal.

Bien sûr, pour avoir du croustillant, il faut filmer en dehors des sentiers battus, et l’équipe parvient à capturer des conversations intimes entre Castle et Beckett, qui marchanderont pour ne pas diffuser ces images à la chef, qui veut visionner tout les rushes. Heureusement, l’orage n’éclate pas ici. Hâte de voir comment réagira Gates quand elle apprendra la liaison du couple vedette. Ca ne devrait pas être joli!  Sinon, de bonnes blagues comme la réaction de l’écrivain au café brûlant, la magnifique image qu’on se fait du « son des sabots d’un cheval qui marche dans la neige et qui fait crounch, crounch », Castle chantant le générique de la série comme jingle, Esposito jurant puis demandant s’il peut dire « Fils de… » juste avant le pré-générique, le visionnage de la sex-tape (« Ca peut être un faux timecode! –Et il n’y a pas que ça de faux dans cette vidéo! ») ou Beckett enfermant à la fin de l’épisode le caméraman dans le local de rangement. Le bœuf musical offrait un ultime moment sympathique à cet exercice de style que j’ai beaucoup apprécié.

Ryan explications Gates

Beaucoup plus classique, After Hours, l’épisode suivant, s’ouvre sur une étape difficile de la vie de couple : la rencontre avec les parents. Et bien sûr, le dîner ne se passe pas bien et comme on pouvait se l’imaginer, une querelle éclate entre Castle et Beckett quand leurs parents ne semblent pas s’apprécier. La rancœur est tenace, et c’est au cours d’une enquête autour d’un meurtre perpétré par la mafia, que le duo se questionne sur la légitimité de son couple. Rien ne les destinait à finir ensemble, le couple est-t-il amené à durer? A l’image d’un huit clos, les héros se retrouvent recherchés par les méchants, sans arme ni téléphone, et flanqués d’un témoin à protéger. On a donc droit à une course poursuite dans un quartier malfamé, avec des références à McGyver et Call Me Baby en sonnerie de portable d’une folle à chat, Castle faisant d’ailleurs le malin pour décoder le mot de passe de ce dernier. Par contre, fausse bonne idée ce portable verrouillé sans moyen d’appeler à l’aide : on peut bel et bien appeler les numéros d’urgence avec son Iphone dans ce cas-là. Un outil scénaristique mal géré.

Castle et Beckett indisponibles, c’est Gates qui mène les interrogatoires. Content de la voir un peu sortir de son bureau. De leur côté, les parents inquiets se sont rendus au poste dans l’attente de bonnes nouvelles concernant leurs progéniture. Bien sûr, ils en profitent pour finalement se trouver des points communs et s’apprécier. Se dirigera-t-on vers un couple entre Martha et le père de Beckett? Marrant, la référence à la machine à café achetée par Castle au début du show. Le twist final concernant l’identité du tueur était sympa.

Parents Abasourdis

Castle Alexis Polar

Première diffusion (ABC) : 29 octobre, 5 novembre 2012.
10,84 / 10,02M de téléspectateurs.

Après un début de saison tourné vers l’humour, Castle fait une pause plus sombre avec Probable Cause. Dans cet épisode à l’ambiance noire, Castle est soupçonné de meurtre. L’écrivain, qui depuis 4 ans, poursuit son incursion dans le milieu policier pour écrire ses livres, a-t-il pu commettre ce meurtre grâce à ses nouvelles connaissances? Une empreinte laissée négligemment sur la scène de crime. Passe encore. Mais une vidéo de surveillance lie le héros à la victime. Est-ce un coup monté? Qui l’a fomenté? En filigrane de l’enquête, déchirée par ses obligations de flic, Kate doit faire son travail, mais amoureuse, elle doit tout faire pour prouver l’innocence de son homme, qu’elle croit honnête. « Il est immature, égocentrique, il en est bête à force de se regarder le nombril mais c’est pas un tueur » scande-t-elle en larmes à Lani, à qui elle dévoile par la même occasion qu’elle et Castle sont en couple. De son côté, Ryan se sent obligé de révéler la nature des sentiments entre Beckett et Castle à son partenaire pour l’aider à le disculper.

La relation amoureuse du duo est toujours bien écrite par les scénaristes. On comprend vite que le Triple Tueur, alias Jerry Tyson, qui avait sévi en saison 3 (?) est de retour pour jouer un mauvais tour à Castle. Le jeu consistant à venir narguer l’écrivain derrière les barreaux était bien interprété. Un enfoiré charismatique. La fin sur le pont était bien amenée. L’accident, puis Castle trouant le méchant de balle. Lequel tombe dans le fleuve. Kate le croit mort. Mais on sait, en grands fans de films d’horreur, qu’il reviendra. L’image sombre en contre-plongée du couple faisait très polar. Un épisode sympathique.

Castle Prison Kate craque

L’humour est de retour avec l’épisode suivant. The Final Frontier s’attaque enfin au milieu de la science-fiction quand au cours d’une convention à laquelle participe le héros pour vanter son nouveau roman graphique (« Je vous le signe où? – Sur ma poitrine?« ), la créatrice de la série Nebula-9 est retrouvée morte dans les décors de l’ancien show, annulé très rapidement mais encore adulé par de nombreux fans. « Je suis un fan de la bonne science-fiction, Star Trek, Battlestar et ce show de Joss Whedon » explique Castle. Marrant de faire de nouveau appel au souvenir de ce Captain Malcolm, que Nathan Fillion avait campé dans Firefly pour le papa de Buffy (on retrouve d’ailleurs l’acteur qui jouait le Proviseur Snyder dans cet épisode). Bien aimé ce pied de nez à la Fox, qui elle aussi, avait annulé très rapidement la série, qui reviendra ensuite seulement pour un film au cinéma (je n’ai pas encore eu la chance/le temps de voir le show).

Au cours de cette enquête, on découvre que Beckett est une fan de Nebula-9, que Castle décrit comme mauvaise. Les petites piques savoureuses du couple à ce sujet se font légion dans l’épisode, jusqu’au chantage affectif de la belle. On dresse un parallèle avec la jeunesse de la flic, qui s’identifiait au personnage du Lieutenant Chloé, (« Oui, j’adorais les séries SF et je mettais des costumes de geek« ) et celle qu’elle est désormais. Toujours bon de découvrir le passé de cette dernière. Et l’on vient à se demander pourquoi Stana s’était autant « enlaidi » dans les premières saisons du show avec les cheveux courts. D’autant que peu avant, elle jouait la méchante Colette dans 24 (j’ai revu il y a peu la saison 5), avec le look rhaourgh qu’on lui connaît aujourd’hui. Passons.

 La galerie de personnages, entre l’acteur raté et pathétique qui poursuit sa mission pour le show qui lui a tout donné, l’actrice qui a tenté au contraire de faire oublier son rôle de Chloé, et les acolytes de la scénariste sont certes stéréotypés, mais on s’amuse beaucoup avec les codes sci-fi distillés dans l’épisode. Un gosse que ce Castle qui s’installe aux commandes du vaisseau. Ou pète les plombs face à Alexis déguisée en tueuse extraterrestre sexy. Très drôle, ce huit-clos final où l’on rejoue la scène du meurtre. Et non, Castle n’aura finalement pas de pouvoir mutant à cause de sa main fluo. La scène finale apporte encore plus de légèreté, même si ce masque de monstre annule toute la beauté plastique de Stanaaa (non, je ne bave pas… beaucoup).

Vaisseau Castle Ryan Esposito